On s'appelle ?

Comment faire vivre notre culture book au quotidien ?

Transformation culturelle

Après avoir parlé du pourquoi rédiger un culture book, puis du comment rédiger son culture book, après vous avoir partagé notre culture book, voici le dernier volet qui adresse le “comment utiliser ce document au quotidien dans l’entreprise ?”

Le culture book, une cible, un idéal

Comme évoqué précédemment, mettre en œuvre cette démarche ne s’arrête pas à la production d’un livrable, aussi joli soit-il. Ce document doit être un phare éclairant un chemin qui reste à parcourir.

Le culture book est la formalisation d’une culture “rêvée”, les règles du jeu idéales que le collectif souhaite suivre dans l’entreprise. Cependant la réalité ne correspond que rarement (pour ne pas dire jamais) à ce qui est écrit. On ne peut pas réduire une culture, une entité vivante et mouvante à un document écrit et statique.

De plus, individuellement, nous avons une perception personnelle des éléments du culture book. Nous avons donc besoin de la confronter à des réalités vécues pour nous assurer que nous nous comprenons autour de ces “valeurs”. Nous invitons donc les entreprises qui formalisent un tel document à anticiper la façon dont elles vont pouvoir mesurer l’écart entre son contenu et cette réalité vécue au quotidien dans l’entreprise. Pour cela il existe une infinité de façons de faire, je vous partage celle que nous avons décidé d’appliquer à ce jour chez nous.

D’où partons-nous ?

Si le culture book est une cible, notre idéal culturel, il convient d’abord de mesurer, prendre une photo de cette réalité culturelle vécue dans l’entreprise.

Nous avons donc commencé par demander de manière anonyme (sur un tableau numérique style Miro ou Klaxoon) le ressenti de chacun sur les éléments du culture book. Pour chaque élément du culture book la question posée est celle-ci : “sur une note de 0 à 5, selon vous et votre expérience des comportements dans l’entreprise, sommes-nous proches ou très éloignés de cet élément ?”.

La moyenne des votes (c’est toujours le collectif qui nous intéresse) nous renseigne sur les éléments les plus importants à adresser, ceux desquels nous sommes le plus loin. Cette mesure collective, cette photo, nous la réalisons de façon régulière pour nous éclairer sur l’évolution de la culture au fil des événements et des actions mises en œuvre pour tendre vers notre cible idéale.

 

Comment cheminer vers la culture cible ?

Alors comment identifions-nous les actions permettant de tendre vers cet idéal culturel tel que formalisé dans le culture book ? Notre façon de faire consiste à ouvrir un espace d’expressions individuelles dans lequel chacun peut illustrer d’expériences vécues, des situations dans lesquelles selon lui, un élément du culture book a été “nourri” ou “bafoué”. Dans le premier cas, l’idée est de montrer que l’on vit des expériences en phase avec ce qui est écrit. Dans le second, l’intention n’est pas de stigmatiser des comportements qu’une personne perçoit comme “à côté”, mais plutôt en s’appuyant sur ces exemples, de chercher ensemble des solutions pour faire autrement. Dans tous les cas, ces situations nous permettent de nous comprendre, de nous rapprocher et de renforcer notre cohésion sociale.

 

Le culture book, une première brique…

 

Alors vous l’avez compris mettre en place un culture book ne consiste pas uniquement à créer un document qui finira par prendre la poussière sur une étagère. C’est un point de départ de l’utilisation d’un actif de valeur de l’entreprise, sa culture et cela implique que des personnes soient en charges de la faire vivre.

 

… Pour servir l’ensemble de l’organisation

 

Que ce soit pour aider aux prises de décisions, que ce soit pour plus de cohésion sociale, d’engagement des collaborateurs et donc de performance de l’entreprise ; que ce soit pour développer sa marque employeur et attirer des talents qui "fit” et qui restent, ou que ce soit pour aider à définir une stratégie marketing par une identité affirmée et une image clivante auprès de ses clients, un culture book est un début. Comme on le prête à Lao Tseu “tout voyage de mille lieues commence par un premier pas” 😊.

Article rédigé par

Charlotte May-Carle

Co-pilote du changement

Jean-Christophe Papot

Co-pilote du changement

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